Project Type : diplômes

DNSEP 2021-2022 | 7 sur 7

7 sur 7 !

Bravo aux sept étudiant.es pour l‘obtention de leur DNSEP option art mention Conservation-restauration 2021/2022. Une épreuve qui s’est déroulée du 14 au 16 septembre 2022.

De gauche à droite sur la photo:

Claire Phelipot-Leclerc
Shubhankar Prakash Barthi
Alice Davaine
Carla Theil
Manon Raynaud
Savana Tardy-Laurent
Jeremy Davila

DNSEP CR 2021 | Les lauréats

Belle réussite ce mercredi 22 septembre 2021 pour nos 8 candidats au Diplôme national supérieur d’expression plastique conférant grade de Master en conservation-restauration. La finalité de 5 années d’études supérieures pour ces étudiants reçus huit sur huit. Félicitations à eux.

De gauche à droite
Chen Changhao – Lise Allindre – Héloïse Samie – Eva Georgy – Mélanie Ruffin – Jihye Kim – Morgane Abrial – Mathilde Maire

Soutenances | DNSEP 2021 | CR

 

L’École Supérieure d’Art d’Avignon présente les 21 & 22 Septembre prochain, huit candidatures au DNSEP option Art, mention Conservation-restauration. Considéré dans une situation actuelle de conservation précaire à bien des égards, c’est précisément cet « état de crise » qui apparaît au cœur des questionnements et de la démarche en conservation-restauration concernant ces objets / œuvres d’art et/ou de patrimoine.

 

Planning des journées

  • 21 Septembre 2021 à 9h : soutenances du mémoire, à huis-clos
  • 22 Septembre 2021 à 9h : soutenances du projet en public restreint

 

Programme des soutenances

1/8. Étude et conservation d’une installation sonore et plastique Parler de loin ou bien se / taire (Anne le Troter — 2019) – Morgane ABRIAL, ESAA 2021 | Tuteur : Bernard MULLER

2/8. L’enjeu de la conservation-restauration du caoutchouc. Accompagner le délitement du caoutchouc– Lise ALLINDRE, ESAA 2021 | Tutrice : Camille BENECHI

3/8. Etudes de conservation-restauration du Monstre du Loch Ness de Niki de Saint Phalle (1993) – Chen CHANGHAO, ESAA, 2021 | Tuteur : Bernard MULLER

4/8. Apport de la conservation-restauration à l’avenir d’une collection d’arachnéides du Musée des Conflences – Eva GEORGY, ESAA 2021 | Tutrice ESAA : Salma GHEZAL

5/8. Conserver une œuvre d’art (Automated Forest de Paul Granjon) dans sa trajectoire évolutive) – Jihye KIM, ESAA 2021 | Tuteur : Marc Maire

6/8. – Entre Orient et Occident – Etude de conservation des décors de la Maison-Bonie, Musée d’ Aquitaine à Bordeaux – Mathilde MAIRE, ESAA 2021 | Tuteur : Marc MAIRE

7/8. Fanaison d’une fleur: étude et conservation-restauration d’une sculpture monumentale en porcelaine – Mélanie RUFFIN, ESAA 2021 | Tutrice : Marie BOYER

8/8. Etude préalable à la conservation-restauration d’une œuvre peinte / conceptuelle de Pierre Bru – Héloïse SAMIE, ESAA 2021 | Tuteur : Hervé GIOCANTI

SOUTENANCES À L’ESAA DU DNSEP 2021 option Art, mention conservation-restauration des biens culturels (au grade de Master) 

 

Printemps 2020

Jusqu’au 18 juillet, nous vous invitons à visiter le site construit par les étudiants de Master 2 Création ce mois de juin 2020

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Session 2019 des soutenances du DNSEP / Conservation-Restauration

En cette fin d’année scolaire 2018-19,les  deux candidates à l’obtention du DNSEP option art, mention conservation-restauration, au grade de Master, ont soutenu leurs travaux ayant conduit, dans un premier temps à la production d’un mémoire de recherche proprement dit, ensuite, à la proposition d’un projet de conservation-restauration. Elles ont toutes deux obtenu ledit diplôme avec les félicitations du Jury.

Les biens culturels d’où ont émergé questionnements et révélations, ont été notamment pensés comme autant d’objets en crise, les institutions qui en ont la charge n’étant pas en mesure d’en assurer la pérennité de manière satisfaisante. Or c’est précisément ce dysfonctionnement qui requiert la démarche du conservateur-restaurateur. Afin de proposer des solutions idoines de traitements relevant de la conservation préventive, de la conservation curative voire de la restauration proprement dite, celui-ci va s’atteler à une enquête visant à identifier une matérialité qui ne se limite plus seulement à des caractéristiques physiques constituantes, essentielles, selon une acception ancienne. Depuis l’apport des material studies dans le courant des années 90, ces objets sont aussi à penser comme dotés d’une agentivité relationnelle propre aux artefacts culturels. La prise en compte de ce tournant matériel permet au conservateur-restaurateur de formuler des préconisations et propositions de traitements ajustées à leurs qualités, valeurs, statut et contexte de transmission au public.


Enora THEILLERE

Enora Theillère s’est appuyée sur la sélection d’un corpus de huit idgharîn (voiles de mariage) provenant du patrimoine amazigh (berbère) et prélevés dans une collection plus importante pour mener une réflexion sur la conservation de ces voiles berbères originaires de l’Anti-Atlas En les reconsidérant aujourd’hui selon un statut patrimonial établi au sein du  musée berbère du jardin Majorelle à Marrakech, elle a invoqué des conceptions concurrentes de l’authenticité pour montrer leur caractère déterminant. Malgré les efforts déployés, les doutes exprimés à propos de celle de ces voiles sont persistants, au point qu’ils ont fait naître l’hypothèse paradoxale d’une pierre d’achoppement à considérer comme une caractéristique valorisante de cette collection. Cette question a suscité l’examen de conceptions plurielles de l’authenticité, qui sont relayées par les institutions patrimoniales, les collectionneurs et les Chorfas eux-mêmes. Chacun de ces points de vue tend à figer en effet une conception de l’authenticité de l’adghar. Si bien que le conservateur-restaurateur, garant de l’intégrité de ces objets,  doit être à même de concilier ces points de vues au-delà de leur divergence. Cette perspective revient à adopter à propos des idgharîn, une considération pluraliste, ouverte, qui consiste à modaliser le constat d’état et les propositions de traitement selon des manières ou formes d’appréciation contrastées auxquelles recourent les réceptions ou attentes des différents publics.


Léa VOISIN

Léa Voisin a mobilisé les apports de l’enquête ethnographique afin de penser avec une nécessaire distance critique les conditions de conservation-restauration de deux huipiles de cabeza . Ces coiffes mexicaines issues de la culture zapotèque de l’état d’Oaxaca. sont prises en compte dans leurs situation et conditions actuelles de conservation au sein des collections du musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris. Ces coiffes posent un problème d’identification qui requiert un travail d’enquête, transposé et adapté des méthodes de l’ethnographie. Menée en concertation avec leurs responsables scientifiques, cette forme d’investigation a permis de recueillir des informations liées aux pratiques et aux traditions de la communauté zapotèque mais aussi de caractériser les procédés de conservation de ces coiffes au sein d’une institution publique mexicaine. En identifiant les propriétés matérielles et culturelles liées à ces coiffes, ce travail justifie une proposition de traitement de conservation-restauration, basée sur la formulation d’un protocole  qui fait place à des techniques coutumières de lavage, d’entretien et autres conditionnements que les femmes zapotèques exécutent très rigoureusement à l’égard des huipiles de cabeza et en traitements de conservation-restauration.

Dans le contexte actuel d’inflation du patrimoine qui rend plus saillante la question du domaine d’application de la conservation-restauration, chacune de ces études montre que, contrairement à une idée répandue, le champ d’application et de questionnement de la conservation-restauration ne se limite pas à une spécialité de médium, de matière ou de genre artistique, soit à une dimension seulement matérielle des artefacts, dans un sens restrictif de physicalité : l’inscription historique et culturelle des biens patrimoniaux engage aussi les conservateurs-restaurateurs à les envisager au regard d’une pluralité de mondes ou mondialité dont ils témoignent en tant que véritables acteurs impliqués dans les relations sociales et culturelles qui les animent, voire qu’ils ont déclenchées et entretenues.

Marc Maire, Gaspard Salatko, coordinateurs du II° cycle (Master) 06/2019.

DNSEP CREATION-INSTAURATION EDITION 2018

Jeudi 28 Juin, avait lieu l’édition 2018 du DNSEP.

Le DNSEP, grade master, est décerné par un jury choisi par l’école de façon à représenter les différents acteurs de la vie artistique : artistes, enseignants, conservateurs, critiques.

Les épreuves consistent en l’exposition et la discussion de leurs réalisations sur deux ans, et d’un mémoire écrit qui déploie les arrières plans théoriques ou poétiques de ce travail. Le diplôme valide la capacité des étudiants à développer en autonomie leur travail de jeune artiste, à l’inscrire dans les circuits de diffusions contemporains ( résidences, expositions, appels d’offre… ).

Ce 28 juin soutenaient leur travail avec succès: Léana Piraveau, Stéphanie Montano, Alice Cuenot, Jean Baptiste Palay.
Léana Piraveau, «Les gardiens, Les suspendus,les fondations, la grotte»
Stéphanie Montano, «Prolifération, Les planches,Le fauteuil, Sous vide, Exuvies»
Alice Cuenot,  «Collectes»
Jean Baptiste Palay, «Autel à Steven Seagal, Nike espadrilles»

 

DNSEP CONSERVATION-RESTAURATION 2018-JOURS DE DIPLOME

Mercredi 27 et Jeudi 28 Juin. Jours de diplôme à l’Ecole Supérieure d’Art et carton plein ! Devant le jury et un parterre d’auditeurs curieux, 3 étudiantes ont soutenu leur projet de conservation-restauration. Comment sauver de la dégradation une aile de papillon peinte ? De quelle manière pérenniser un livre ancien et rare sans le retirer de la bibliothèque singulière qu’il alimente ? Par quel moyen faire réapparaître une œuvre d’art radiée pour cause de normes de sécurité ? Telles furent les questions auxquelles Juliette, Camille et Sonja se sont attelées pour faire valoir leur mérite du diplôme national au grade de Master qu’elles ont obtenu haut la main.

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SOPHIE JARROSSON DIPLÔMÉE DE L’ESAA

Ce Jeudi 24 Mai 2018 à 15h, Madame Sophie JARROSSON, professionnelle de la conservation-restauration domiciliée et exerçant  à Nantes, a soutenu son travail de recherche devant un public restreint et le jury du DNSEP optionart, mention conservation-restauration de l’ESAA. Après délibération, celui-ci lui a décerné ledit diplôme au grade de Master, qui met fin au processus de la Validation des Acquis de l’Expérience entamé en 2015 et mené à terme avec une grande ténacité. La rédaction de Semin’R adresse ses félicitations à l’intéressée, la compte désormais parmi la communauté des quelques 195 diplômés en conservation-restauration de l’ESAA et lui souhaite tout le meilleur dans sa carrière professionnelle.