Le projet « neuroA » se propose de se dédier dans le contexte spécifique des écoles d’art et de la pédagogie en art, contexte dans lequel un nombre croissant d’étudiant·es et d’enseignant·es se reconnaissent dans le mouvement pour la neurodiversité, ou utilisent certains des lexiques qui en ont émergé pour décrire leurs travaux ou leurs expériences. Neuroatypicalité, stimming, tocs, troubles de l’attention, spectre neurodivers ou autistique, validisme sont devenus des concepts couramment employés par certain·es pour décrire leur expérience : comment ces termes nous parlent-ils des pratiques d’art, des milieux dans lesquels nous nous y éduquons et des mondes dans lesquels nous, producteur·trices culturelles, sommes amenées à évoluer ? Telle est l’une des questions que neuroA entend poser.
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