Project Type : actualité

l’Ecole(s) du sud – Séminaire #1 – Avignon 1&2…

Construire l’École(s) du Sud

Les 1er et 2 février 2019, le réseau École(s) du Sud se fédère et organise son premier séminaire à Avignon.
Les sept établissements publics d’enseignement supérieur d’art de la région Sud et de Monaco intensifient leur travail en réseau, en développant notamment des projets artistiques et pédagogiques communs. Ainsi, les écoles d’Aix, Arles (École nationale supérieure de la photographie), Avignon, Marseille, Nice (Villa Arson), Toulon et Monaco
lancent leur première session de travail commune qui associera étudiants, enseignants et équipes pédagogiques. Ce séminaire, fondé sur le partage d’expériences, permettra de questionner les enjeux d’une pédagogie en réseau, de penser des projets communs, de faciliter la mobilité entre les écoles et d’accroître les outils de valorisation des diplômés.
Ces écoles sont accréditées par le ministère de la Culture et habilitées à délivrer des diplômes valant grade de licence et de master 2. Elles mettent l’égalité des chances au coeur de leur projet.

Le séminaire Construire l’École(s) du Sud a reçu le soutien du Ministère de la Culture.

Déroulé du séminaire :

Vendredi 1er février
Collection Lambert
16h30 Accueil des participants
17h00 Ouverture du séminaire par Alfredo Vega et Mme le Maire d’Avignon Cécile Helle
Introduction : les 7 minutes des directeurs
18h00 Parole aux étudiants
18h20 Présentation des groupes de travail du samedi 2 février, Cécile Cavagna et Marie Brines
18h30 Visite de l’exposition de la collection Lambert
20h00 Cocktail dinatoire

Samedi 2 février
École supérieure d’art d’Avignon
8h30 Accueil des participants
9h00 Groupes de travail thématiques
13h00 Déjeuner
14h30 Restitution des groupes de travail par les modérateurs de chaque groupe
16h00 Échanges collectifs entre pairs
17h30 Départ

Groupes de travail proposés lors du séminaire Construire l’École(s) du Sud, le samedi 2 février 2019

Pendant l’école


Groupe 1De l’élaboration de projets communs à la mise en place d’une pédagogie en réseau : partages, dialogues et connexions

Nos écoles manifestent le souhait d’élargir leurs champs d’action à d’autres périmètres et environnements théoriques. Comment envisager la transmission artistique à l’époque actuelle ? Qu’est-ce qu’une pensée artistique locale ?
De quelle manière peut-on faire émerger de nouvelles topographies à l’échelle du réseau ? Quels axes de recherche et quels outils pédagogiques l’École(s) du Sud souhaite-t-elle mettre en partage ?
Laboratoire d’expérimentations et atelier de mise en partage d’outils théoriques pour actualiser la pédagogie de l’art, ce groupe de travail constitue un socle commun aux actions à venir de l’École(s) du Sud.

Groupe 2Mobilités et déplacements au sein du réseau : entre nos écoles et vers de nouveaux territoires de la pensée

La question du déplacement demeure une notion centrale dans le champ de la pensée et de l’enseignement. Le réseau École(s) du Sud est le lieu idéal pour envisager les mobilités étudiantes et enseignantes. Comment offrir aux étudiants la possibilité de traverser plusieurs établissements, pour un temps donné pendant le cursus ? Comment mettre en place la mobilité des enseignants au sein du réseau des écoles ? Mais au-delà des déplacements physiques dans les environnements pédagogiques et les spécificités de nos établissements, il semble primordial d’élargir aujourd’hui le champ des possibles vers des plateformes de partage de connaissances et la mise en réseau d’enjeux théoriques et conceptuels.

Après l’école


Groupe 3 – Cibler l’accompagnement professionnel des diplômés et mutualiser ses outils

Inscrit dans les prérogatives du ministère de la Culture, l’accompagnement professionnel des diplômés est un objectif majeur de nos écoles.
À la question « que faire après l’école d’art ? », une multitude de réponses sont apportées chaque jour par nos établissements. Comment oeuvrer, en tant qu’école, à l’aboutissement des projets de nos diplômés ? Comment participer, de près ou de loin, à leur entrée dans les domaines d’activités qu’ils envisagent ?
De quelle manière contribuer au développement de la pensée artistique et sa réception dans les différentes sphères de la société d’aujourd’hui ?
 En effet, être artiste s’invente au quotidien et aucun manuel ne saurait en faire état. Il s’agit ici de penser nos modes d’accompagnement à l’issue du diplôme, pour permettre aux jeunes artistes de construire leurs terrains d’actions de demain, selon leurs propres règles, leurs propres pratiques et leurs propres questionnements.

Groupe 4Diffusion et valorisation du travail des diplômés : qu’est-ce que le réseau permet ?

L’exposition des diplômés du réseau École(s) du Sud organisée en 2016-2017 et intitulée « Inventeurs d’aventures » a considérablement marqué l’écosystème de l’art à échelle territoriale et nationale. Pour poursuivre les actions de valorisation et de diffusion du travail des diplômés, le réseau souhaite s’équiper de nouveaux outils théoriques et pratiques. Publications communes, festival des écoles de la région, biennale de l’École(s) du Sud, etc. : il s’agit ici d’entamer une réflexion de manière à dépasser les simples propositions curatoriales, à penser les nouveaux
modes de diffusion de l’art en adéquation avec les projets engendrés par nos diplômés.

La nuit des idées 2019

L’ESAA sera présente à la nuit des idées 2019 ou L’Association Jean Vilar, l’Association Tube à Idées de la filière du Master Culture et Communication parcours Arts et Techniques des Publics de l’Université d’Avignon et Avignon Université vous invitent pour leur édition 2019.
Pour patienter jusqu’à jeudi 31 janvier, découvrez en images ce qui vous attend pour cette soirée pleine de surprises qui se tiendra à la Maison Jean Vilar.

Fondation Calvet : concours de dessin 2019, inscrivez-vous!

La Fondation Calvet organise tous les deux ans un concours de dessin ouvert à tous les jeunes avignonnais de moins de 25 ans. Le prochain aura lieu en 2019. Les inscriptions seront ouvertes dès lundi 29 octobre.

Ouverture des inscriptions
Ce concours a été demandé par Esprit Calvet dans son testament de 1810. Mécène, grand collectionneur, il voua sa vie à la médecine et aux arts, et légua l’intégralité de ses biens à l’institution qui, plus tard, allait porter son nom : « La Fondation Calvet « .OUVERTURE DES INSCRIPTIONS DU 29 OCTOBRE 2018 AU 31 JANVIER 2019.

Le Concours se déroule sur une année scolaire.
Les dessins devront être déposés dans les bureaux de la Fondation Calvet avant le 30 avril 2019 à 16h.
La Remise des prix aura lieu fin mai/ début juin 2019 (date à définir).

Le thème de cette saison :

« Représenter ou imaginer une fête ayant pour cadre le Rhône à Avignon »

L’âge limite pour concourir est de 24 ans (dans l’année 2019).
Les candidats doivent habiter ou être scolarisés à Avignon ou dans les communes du Grand Avignon.
Les personnes ayant obtenu le prix précédemment ne peuvent se présenter au concours.
Les candidats peuvent se présenter sous le parrainage d’une école ou indépendamment.

La fiche d’inscription, le règlement et les documents informatifs sur le concours sont téléchargeables ci-dessous.

>> La fiche d’inscription 2019
>> Le Règlement du concours 2019
>> Le thème 2019
>> Les prix du concours 2019
>> Le planning du concours 2019

Pour toute question, vous pouvez appeler au 04 90 16 36 72 ou envoyer un mail : ma.soullier@fondation-calvet.org

Retour sur une semaine de Workshop #2

La deuxième semaine de Workshop s’est tenue du 7 au 11 janvier à l’École Supérieure d’Art d’Avignon, avec les ateliers suivants :

  • Muséoscopie (session 2) – Arraisonner un musée et son public.
  • D’Adobe à l’imprimé – Maîtriser les techniques de PAO, de retouche photographique.
  • Roman Photo – Écriture collective d’un scénario de roman-photo, Mise en scène, tournage, restitution.
  • Arts plastiques – Comment dévoiler ses rêves, inventer un mythe, les petits rien du tout.
  • Gravure – Découverte de la gravure et de ses différentes techniques.
  • Sérigraphie – Ville en chantier, ville enchantée  (Session 2).
  • Dessin – Dessiner le corps humain, modèle vivant : entre ombre et lumière.
  • Méthodologie de la Conservation – Restauration

Correspondances

Pour sa troisième exposition personnelle et dans le cadre du DSRA-PAMAL, Armandine Chasle s’empare de la correspondance à destination d’elle-même ou au profit de la recherche artistique.
A la suite des théories de Marshall Mc Luhan « the medium is the massage », du mail art et de l’art conceptuel, son travail autour de la carte postale altérée lui permet d’interroger tant l’usage du médium que le processus de correspondance.

Chaque oeuvre présentée sera accompagnée de sa genèse : un dessin, une phrase apposés -plus ou moins lisiblement- sur un carnet ; elle invite ainsi le visiteur à imaginer les correspondances entre une idée et le processus exposé.

L’exposition s’ouvrira le mardi 8 janvier à 13H15 avec une performance aux allures d’expérimentation musicale et visuelle intitulée « La fille à personne » . Pour ce faire, elle invite le plasticien vidéo Raphaël Foulon, à l’initiative du collectif d’arts numériques eqko et concepteur du logiciel de performances visuelles.

http://www.armandinechasle.fr/
http://www.raphaelfoulon.com/

▶︎▶︎ Merci à Esaa Pamal, Ecole Supérieure d’Art Avignon, Daniel Zanzara & La Passerelle.2

▶︎▶︎ INFOS & ACCÈS :
Exposition du 8/01/2019 au vendredi 18/01/2019
Vernissage mardi 8 janvier 13H
Entrée libre

Esaa
500 chemin de Baigne Pieds
84000 Avignon

Ligne de bus TCRA 2 (vers Hopital), 14 (vers Le Pontet Le Lac)

Programme des workshop du 7 au 11 janvier 2019

Workshops #2 – du 7 au 11 janvier 2019 

Le programme :

Atelier 1
MUSEOSCOPIE [2ème session] : Dépister la colonialité à l’oeuvre
Porteur du projet : Marc Maire

Nombre de participants : 15 toutes années confondues CI/CR
Enseignants associés : Hamid Maghraoui, Salma Elghezal, Gaspard Salatko,  Hervé Giocanti.
Intervenants : Stéphane Ibars, curateur (sous réserve), et Abderahmen Moumen, historien.
De même que des structures culturelles, sociales, familiales, le colonialisme a muté à travers le temps. A partir des indépendances africaines (années 60), il a abandonné son mode de réalisation mis à l’index pour perdurer sous couvert de nouveaux avatars (impérialisme, humanitarisme, aide au développement) dans un contexte mondial globalisé. Contrairement à une idée reçue, ce dernier n’a pas mis fin au colonialisme économique et culturel. Il en a permis la mutation. Dès lors, sa nouvelle forme moins criante, plus insidieuse, a imprégné à coeur la conception du réel en occident.

A l’aube du XXI ième siècle, une pensée critique tantôt d’inspiration anglo-américaine, (études décoloniales), tantôt latino-américaine (post occidentalisme ou encore théories décoloniales), s’attelle principalement au problème suivant : les savoirs et les sensibilités propres à l’Occident se sont constitués en un modèle « universel » qui vaudrait pour tous. Cette position a accouché du concept de colonialité, désignant un type de pouvoir et de domination qui, tel un parasite, se sont insérés dans l’être-au-monde de son hôte, dans ses connaissances à la fois de l’ordre du sensible et de l’intelligible.
Concernant le champ de l’art, on pourrait d’emblée estimer que la limite est floue entre appropriation innocente produite de tous temps par l’échange, et appropriation abusive par la domination. Or on peut aussi considérer l’art comme un champ donnant lieu à subordination (ou subalternisation) et appropriations. Alors qu’en est-il de la création artistique, de la patrimonialisation ? S’il est avéré que, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’approche anthropologique occidentale a progressivement entériné et tenté de rectifier son ethnocentrisme, l’art contemporain, sa restauration et son exposition charrient-t-ils encore de la colonialité ? Ou, en interrogeant par une autre voie, quelles sont les difficultés à se penser hors de l’univers conceptuel caractéristique d’une « esthétique occidentale » ?
Telles sont les premières questions auxquelles les participant(e)s seront invité(e)s à se confronter.
Pour rappel, la finalité du projet :
MUSEOSCOPIE est un projet expérimental et interdisciplinaire mené à l’École Supérieure d’Art d’Avignon
(ESAA) depuis 2017. Il vise à questionner et réviser un lieu privilégié de relais du savoir vernaculaire et
scientifique : le musée. En s’interrogeant sur cet espace de mise en scène, il veut associer des étudiants
en conservation-restauration et en création artistique avec des professionnels du patrimoine.
La première étape consiste dans l’« arraisonnement » d’un musée, soit un examen approfondi de ses
modalités muséographiques en regard de la collection qu’il abrite. Il s’agit d’inspecter in situ pour mieux
les saisir, les espaces d’exposition, les biens culturels ainsi que les accessoires déployés pour leur
présentation, qui constituent à la fois le terrain et les matériaux de l’enquête menée. Celle-ci est à même
de révéler les procédés de la fabrication du « beau », de la génération et de la propagation de stéréotypes.
Elle vise à mettre en lumière les pratiques et discours de légitimation auquel le musée contribue, et peut
dévoiler encore l’instrumentation des espaces muséographiques dans la production des identités
territoriales. En outre, il est possible d’évoquer la professionnalisation des pratiques muséographiques.
Puis la démarche se poursuit par la proposition d’intercalations matérielles à même d’interpeller le visiteur.
Celles-ci viennent obstruer son parcours balisé en établissant chacune une situation imprévue de
dérivation sémantique. De spectateur contemplatif enclin à une réception passive, il est appelé à devenir
acteur critique de significations élargies et d’une compréhension plurivoque après avoir pris conscience
des partialité et instrumentalité de la muséographie. Le résultat de cette intervention pose entre autres la
question du statut de ces intrusions dans la stratégie muséographique. Selon le statut de celui ou celle
qui conçoit et instaure l’intercalation, on peut y voir une forme de restauration périphérique ou de dispositif
artistique ?
MUSEOSCOPIE ambitionne in fine de contribuer à l’augmentation de l’attractivité d’un musée et de sa
fréquentation par un public moins spectateur passif et seulement contemplatif. En effet, celui-ci est appelé
à devenir plus acteur critique, activateur de son expérience esthétique et cognitive en prenant conscience
des partialité et instrumentalité de la muséographie.
Cette deuxième session qui s’inscrit dans le sillage de la précédente qui avait abordé la thématique du
regard esthétique, ambitionne toujours de fournir aux étudiant(e)s un outillage critique provenant de
divers points de vue.


Atelier 2
D’Adobe à l’imprimé, maîtriser les techniques de PAO, de retouche photographique
et appréhender les problématiques à la programmation de l’image numérique afin
de créer une production plastique »
Porteur du projet : Marie Molins

Nombre de participants : 10 toutes années confondues
D’une manière générale, ce cours vise à donner aux étudiants un aperçu des relations complexes qui
régissent le texte et l’image imprimée (+ sa production) et / ou l’image numérique (+ sa programmation)
ainsi que la connaissance technique et philosophique nécessaire pour faire l’expérience de ces liens à
travers l’objet du livre artiste. En basculant de l’image programmée par ordinateur à l’image produite
manuellement, les étudiants pourront constater non seulement les changements techniques mais
également les basculements culturels et esthétiques qui opèrent entre ces deux approches.
Ces séances de cours proposeront d’ouvrir leur regard vers les différents pôles qu’il devront choisir à
l’issue de la première année : qu’ils intègrent le cursus de Création-Instauration ou de Conservation-
Restauration, ils auront les outils nécessaires pour appréhender l’Archéologie des Médias (pôle Art et
Archéologie des Réseaux) : ils auront non seulement des bases techniques sur le fonctionnement interne
d’un logiciel mais également, je l’espère, une curiosité de compréhension et d’analyse sur la
programmation structurelle et objectale de l’image. Par ailleurs, ils pourront compléter leurs
connaissances grâce aux cours de codage et de photographie initiés par les professeurs des différents
pôles. La création d’un objet leur permettra par la suite d’aborder la question de l’objet d’art de sa
monstration – deuxième pôle figurant dans l’école – et d’introduire la question de la restitution d’une
expérience et de l’archivage de l’objet réalisé.
Objectifs
L’objectif principal de ce cours/workshop sera donc double : chaque première partie de séance
(philosophie computationnelle : 09h -12H00) nous aborderons les aspects théoriques des logiciels : les
limites et les contraintes relatives aux outils (uniformisation de l’aspect de l’image, logique linéaire et
séquentielle, le logiciel n’est pas un outil mais un produit avec ses enjeux économiques) et nous nous
essayerons aux alternatives possibles que nous offrent les logiciels sous licence libre comme Scribus,
Calibre, ou encore FontForge afin de découvrir et de manoeuvrer (faire et faire-faire) avec et par la
machine.
Dans la deuxième partie de séance (workshop-atelier 14H-17H00), nous aborderons les spécificités
techniques des logiciels Adobe (prise en main des fonctions essentielles, apprentissage du
fonctionnement de la soustraction colorimétrique, gestion colorimétrique des images, définition de la
palette d’outils et leurs rôles, fonction des différents formats de fichiers, création de formes élaborées…),
ce qui nous donnera l’occasion d’aborder quelques règles de mise en page, notamment dans le domaine
de la typographie et de l’impression (critères et spécificités de l’encre, travail par addition colorimétrique,
tramages, grammages des papiers, comment agencer un document, combiner des typographies, faire un
chemin de fer…).


Atelier 3
Roman-Photo
Porteur du projet : Mylène Malberti – Cyril Jarton

Nombre de participants : 15 toutes années confondues
La réalisation d’un roman-photo sera l’occasion de revisiter cette forme bien connue de la culture
populaire à partir de l’approche et des outils de l’art contemporain. Nous nous appuierons notamment sur
l’abondante documentation fournie par l’exposition Roman-Photo présentée en 2016 au Mucem.
Le scénario qui s’inspirera des sites d’Avignon et des environs sera aussi l’occasion d’amener les
étudiants à proposer une vision nouvelle de ces espaces. Bien que le roman-photo ait donné lieu à
beaucoup de réalisations dans le domaine de la presse, il a été assez peu utilisé par les artistes, ce qui
apportera à cette expérience un caractère singulier. De plus, la richesse du genre, grâce à la combinaison
du texte, du travail de mise en scènes et de la prise de vue, offre de nombreuses possibilités narratives
et plastiques.
D’un point de vue pédagogique, ce roman-photo, associant les ateliers de photographie et de
performance de l’ESAA mettra en évidence la manière dont ces pratiques peuvent converger dans la
réalisation d’une oeuvre collective. Ce travail permettra aux étudiants d’approfondir leur connaissance
des techniques du corps, du récit, de la prise de vue. La mise en forme du roman-photo donnera
également lieu à un travail sur l’image photographique (développement, impression), à la préparation et
à la présentation d’une maquette d’édition.
Objectifs :
– Écriture collective d’un scénario de roman-photo
– Mise en scène et tournage.
– Restitution : exposition des tirages photographiques et des textes constituant la maquette du
roman-photo qui pourra être édité ultérieurement.


Atelier 4
Arts plastiques – Comment dévoiler ses rêves, inventer un mythe, les petits rien du
tout
Porteur du projet : Gabriel Bonin

Nombre de participants : 10 toutes années confondues
Au travers de matériaux hétéroclites, faire naître une unité, dégager un symbolisme, recueillir le souffle
léger, la vapeur éphémère de chacun, les organiser en petit théâtre, telle une nature vivante à la face des
fatalités.


Atelier 5
Gravure
Porteur du projet : Carlos Marcano

Nombre de participants : 8 toutes années confondues (atelier destiné de préférence à ceux qui ne
l’ont pas fait lors de la 1ère semaine de WS)
Le terme de gravure désigne l’ensemble des techniques artistiques, artisanales ou industrielles qui
utilisent l’incision ou le creusement pour produire une image, un texte ou toute autre inscription dans la
matière.
Carlos Marcano, vous propose une découverte de la gravure et de ses différentes techniques.
Connaissance et présentation du processus ; réalisation d’une plaque gravée (technique de la gravure,
dans laquelle la plaque est creusée, et conserve ainsi le tracé fait par l’artiste), le dessin sera réalisé
directement sur la plaque recouverte d’encre avec divers outils.


Atelier 6
Sérigraphie – Ville en chantier, ville enchantée – Session 2
Porteur du projet : Alain Leonesi

Nombre de participants : 10 – priorité aux participants de la session 1
Intervenant : Marie-Cécile Conilh de Beyssac
Cet atelier a vocation à affiner le projet sur la base du travail engagé lors de la première semaine jaune.
La première semaine était la première étape du projet (repérage et constitution d’un répertoire de
formes et de propositions), cette deuxième semaine doit permettre de préciser et mettre en perspective
les objectifs, les moyens et les enjeux des 2 semaines jaunes à venir (Workshop « dessin chantier » et
atelier résidence atelier sérigraphie).
Pour inscrire le projet dans une continuité et une progressivité, les étudiant(e)s qui étaient inscrits lors
de la première semaine jaune sont prioritaires.
2 jours de travail en autonomie : mardi 8 et mercredi 9 janvier – 2 jours d’atelier : jeudi 10 et
vendredi 11 janvier 2019
Vendredi 11 janvier : Intervenante – Marie-Cécile Conilh de Beyssac
Lecture conseillée, consultable à la Bibliothèque de l’ESAA dès janvier.

L'art Du Chantier - Constuire Et Démolir Du Xvie Au Xxie Siècle de Laurent Format Beau livre


Atelier 7
Dessin – Dessiner le corps humain, modèle vivant : entre ombre et lumière
Porteur du projet : Dominique Favet

Nombre de participants : 15 toutes années confondues
Techniques de dessin, construction, observation des plans de la lumière.
Dessin en trait continu : les rythmes
Objectifs : Acquérir et dessiner à partir de consignes proposées en relation à la construction,
l’observation. Expression personnelle en fin de stage à partir des pratiques abordées.


Atelier 8
Méthodologie de la Conservation – Restauration
Porteur du cours : Alfredo Vega

Participants : Master 1 & 2 CR
Ce workshop, sera l’espace pour repenser la méthodologie, revenir aux préjugés professionnels,
analyser la portée et les limites de l’écrit et des images scientifiques.
Le déroulé de l’atelier ainsi que les articles à lire préalablement au workshop vous seront transmis
avant les vacances de noël.

Soirée de fin d’année à l’ESAA – Noël Kitsch

Le jeudi 20 décembre aura lieu la soirée de fin d’année de l’Ecole sous le thème : Noël Kitsch

Au programme :

  • Apéritif dînatoire
  • Blind test
  • Concours de Piñatas
  • Père Noël Surprise

Pour financer la soirée, des tickets de participation sont d’ores et déjà en vente (5 euros) à l’accueil chez Laetitia et ce, jusqu’au mardi 18 décembre.

Pour mettre en place les animations, chaque classe devra créer sa propre piñata pour participer au concours, les bonbons pour les remplir seront à demander à l’accueil. Les enseignant(e)s, eux aussi peuvent créer leurs propres piñata.

De plus pour jouer les pères noël, chaque personne devra se munir d’un cadeau d’un montant maximum de 5 euros. Un tirage au sort sera effectué durant la soirée.

Rendez-vous à 19h à Baigne-Pieds avec vos plus beaux pulls moches.

Retour en images sur une semaine de Workshop #1

La première semaine de Workshop s’est tenue du 19 au 23 novembre à l’École Supérieure d’art d’Avignon, avec les ateliers suivants :

  • Gravure (Avignon)
  • Image Latente – Photo argentique (Avignon)
  • Ville en chantier, Ville enchantée, une approche de la sérigraphie (Avignon)
  • (Block)Chain of love – auscultation futurologique, médiarchéologique et artistique de la Blockchain
  • Pure Data – Création numérique sonore et musicale (Arles)
  • Documentation de Ob’sin (Arles)
  • MUSEOSCOPIE ou l’arraisonnement du musée (Avignon)
  • Voyage à Paris – Le temps des galeries (Paris)

Arles, Avignon, Paris: Retour en images sur une semaine créative.

Crédit Photos : Marc Maire, Robin Bruneau, Lionel Broye, Morgane Abrial

Les jeudis de la Collection Lambert

Jeudi 06 décembre 2018 à 19:00
« Les enjeux de la conservation des oeuvres d’art contemporain »



« Zoë RENAUDIE, conservatrice-restauratrice à la Collection Lambert et ancienne étudiante de l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon, initie un nouveau cycle autour de la conservation des oeuvres d’art contemporain. Découvrez avec elle, les coulisses de la vie des oeuvres !

Tarif des jeudis : 5 euros
Tarif réduit : 2 euros (adhérents, amis, demandeur d’emploi, enseignants)
Gratuit (étudiants et détenteurs du Pass Culture)

Réservation : reservation@collectionlambert.com

(Block)chain of Love – Obs/IN

Pour sa huitième édition, l’Obs/IN, lieu d’échanges et de réflexions, poursuit son exploration des pratiques de création des images numériques. Après les problématiques du codage, décodage et transcodage (2011), de l’immersion (2012), de l’en-Jeu [vidéo] des images (2013), du temps réel (2014), des « images opératoires » (2015 et 2016), de la « data » en 2017, l’Obs/IN a souhaité cette année aborder la question de la blockchain.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme de recherche  (BLOCK)CHAIN_OF_LOVE porté par le laboratoire PAMAL (Preservation & Art – Media Archaeology Lab) de l’École Supérieure d’Art d’Avignon (ESAA) et financé par le ministère de la culture.

Il est le fruit d’une collaboration entre l’École Supérieure d’Art d’Avignon, l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre (Bruxelles), l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, l’École Supérieure d’Art et de Design de Grenoble-Valence, le pôle numérique de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et l’université de Nîmes.

Pendant une semaine, du 19 au 23 novembre 2018, des artistes, théoriciens, informaticiens, conservateurs-restaurateurs et étudiants en art et en design s’empareront de la blockchain pour en explorer les effets sur l’image, l’écriture et le son. Ils et elles chercheront à en ausculter le discours, les représentations et les bruits. Elles et ils tenteront d’en capter les effets déjà tangibles sur l’originalité en art, l’identité et l’archive. Par l’art, ils et elles en sonderont les matérialités, moins pour en dégager une esthétique que pour en comprendre l’intelligence enfouie.

Le colloque du samedi 24 novembre, ouvert au public, articulera communications et restitutions des travaux du groupe de recherche. Il s’adresse aux artistes, chercheurs, étudiants, professionnels du monde de l’art ainsi qu’à toutes les personne intéressées par les sujets traités.

PARTICIPANT.E.S

Adrien Penpenic, Alexandra Giannopoulou, Alicia Hidoud, Allan Deneuville, Armandine Chasle, Chloé Foëx, Émile Greis, Emmanuel Guez, Fabien Vallos, Gilles Rouffineau, Guillaume Maty, Henri Maquet, Jean-Paul Fourmentraux, Juliette Green, Laurence Allard, Léo Aupetit, Lionel Broye, Lucile-Olympe Haute, Marie Lechner, Marie Molins, Maxime Bouton, Merlin Dramais, Mikael Bouillot, Morgane Stricot, Quentin Destieu, Sébastien Thon, Serge Hoffman, Stéphane Bizet, Vincent Rioux, Yannick Vernet, Yu Zhu.

Et la participation de Véronique Mori et d’étudiants de L1-L2 de l’ESA Avignon.

Coordination du programme (Block)chain of Love : Emmanuel Guez.
Coordination de l’Obs/IN : Yannick Vernet.
Avec le soutien de Magdalena Lataillade (Pôle Industries Culturelles et Patrimoines, Arles).

QUAND ET OÙ

Samedi 24 novembre de 10h à 17h à Arles

PROGRAMME DU SAMEDI 24 NOVEMBRE

10h00 – Introduction :  Emmanuel Guez, Lionel Broye, Yannick Vernet
10h15 – Communication d’Alexandra Giannopoulou (Université d’Amsterdam)
10h45 – Communication de Marie Lechner (Gaîté Lyrique)
11h15 – Sortie de session : Le retour de l’original ?
11h45 – Rapport d’étonnement de Jean-Paul Fourmentraux (Aix-Marseille Université)
12h15 Pause

14h00 – Sortie de session : (Block)chain of identité ?
14h30 – BlockXXXchain, performance d’Allan Deneuville (durée : 15 min.)
14h45 – Rapport d’étonnement de Laurence Allard (Universités de Lille et Paris 3)
15h15 Pause
15h30 – Sortie de session : (Block)chain of matérialités ?
16h00 – Communication de Sébastien Thon (Aix-Marseille Université) (durée : 15 min.)
16h15 – Rapport d’étonnement de Quentin Destieu (artiste, directeur de Gamerz)
16h45 – (Block)sound of Love (sous réserve) (durée 15 min.) – Clôture avec l’ensemble des participants.