Les diplômes
L’ESAA est un établissement d’enseignement supérieur formant les étudiant·es en vue de l’obtention de diplômes : le Diplôme National d’Art (DNA) option « Art », valant grade de Licence et le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP) option « Art », mention « Création » et mention « Conservation restauration des biens culturels », valant grade de Master. Le premier cycle de trois ans (DNA) correspond à la licence qui s’obtient avec 180 crédits. Le deuxième de deux ans (DNSEP) correspond au master qui s’obtient avec 120 crédits. Chaque semestre équivaut donc à 30 crédits. Ces cursus ont été conçus avec des crédits transférables, facilitant la mobilité des étudiant·es en France et à l’étranger.
Les mentions
L’ESAA dispose de deux mentions : Création et Conservation restauration. Après une première année commune aux deux mentions, les étudiant·es suivent des cursus distincts, tout en conservant une partie des enseignements théoriques en commun. La mention Création est généraliste. Elle est fondée sur le dialogue et la confrontation avec des pratiques, des situations sensibles, des questionnements et des savoirs très différenciés. Elle doit permettre à chaque étudiant·e de mettre en place un dispositif de travail plastique et critique. Ce dispositif repose sur la capacité de chacun·e à définir des points de vue, des hypothèses formelles, à témoigner d’un rapport au monde en mouvement constant. Il s’agit donc de former à la curiosité, à l’acuité et à la précision et l’expression plastique. La formation conduit les étudiants à maîtriser les étapes de la conduite de projet (conception, expérimentation, réalisation, évaluation réception) ainsi qu’avoir la capacité de répondre à des appels à projets ou des commandes publiques. La mention Conservation-restauration s’attache en particulier, mais sans exclusive, aux œuvres d’art contemporaines ainsi qu’aux objets ethnographiques. Elle vise à faire état des problèmes que posent les biens culturels afin d’envisager des solutions de traitement ajustées aux contraintes, à la fois patrimoniales ou muséales, et déontologique propres à la conservation-restauration. L’étude de la vie immatérielle des objets, de leurs usages et de leurs fonctions, occupent une place importante dans le travail de recherche demandé aux étudiant·es, enrichissant ainsi l’approche matérielle. L’enjeu est de développer les capacités réflexives, méthodologiques et critiques de l’étudiant·e