Devenir artiste ou restaurateur des biens culturels… Pourquoi pas?
L’Ecole supérieure d’art d’Avignon (EsaA) est un établissement d’enseignement supérieur artistique qui octroie des diplômes nationaux de niveau Licence et Master. A la différence des autres écoles d’art en France, elle propose deux mentions : la création et la conservation-restauration.
Par-delà les contenus propres à chaque mention, une partie des enseignements dispensés se déroule de manière conjointe, comme l’Histoire de l’art, l’anthropologie, la muséologie ou les mutations numériques. Le partage des réflexions et les questionnements communs des futurs artistes et restaurateurs font de l’EsaA un lieu unique de formation critique et créative pour affronter les enjeux méthodologiques, sociaux et culturels de la création des oeuvres et de la transmission des biens culturels.
Focus sur les deux mentions
Création:
Cette mention prépare les étudiants à exercer une profession
artistique ou des activités connexes au champ de la création nécessitant des compétences administratives et/ou techniques : régisseur dans des institutions culturelles, enseignant en arts plastiques, concepteur-créateur, commissaire d’exposition, critique d’art, entre autres.
Conservation-Restauration:
l’EsaA forme avec trois autres institutions de portée européenne la Conférence des écoles de conservation-restauration et octroie à leurs diplômés une habilitation pour intervenir sur des collections publiques patrimoniales. L’étude et la pratique à l’égard d’oeuvres d’art contemporain et d’objets ethnographiques fournit une expérience nécessaire à l’insertion professionnelle. Un concours spécifique à chacune des mentions de l’école a été mis en place à partir de cette année avec l’arrivée du directeur. Sous sa houlette, l’EsaA vise à garantir une grande qualité d’enseignement. Dès le dépôt de leur candidature, les aspirants doivent se prononcer pour la mention de leur choix.
Il y aura ainsi deux concours d’entrée, un pour la création et un autre pour la conservation-restauration.
Crédit photo: Robin Bruneau