Léa Le Bricomte

Enseignante, coordinatrice de la 3e année, Création

Artiste à la création protéiforme et multi-référentielle (Sculptures, photographies, installations, vidéos, performances, concerts, dessins) Léa Le Bricomte est née en 1987. Diplômée des Beaux-Arts de Caen en 2010 puis de Paris en 2012, elle vit et travaille entre Paris, Montbard et Avignon. Son travail a été présenté dans le cadre de nombreuses expositions en France et à l’étranger. Léa Le Bricomte explore l’univers guerrier en ayant recours à des matériaux et à une iconographie militaire : obus, munitions, uniformes, médailles, armes. Des objets compris comme les vestiges de combats passés ou récents qu’elle récolte et collectionne. Ils sont ensuite recontextualisés dans un champ ludique, méditatif et altruiste. Le processus de détournement génère une conversion de la mort à la vie. Ses travaux récents accentuent la dimension spirituelle et immatérielle de son œuvre. Léa Le Bricomte s’est notamment attachée à révéler le potentiel sonore des obus de la première guerre mondiale en organisant des concert/performances ritualisés (Sounds Of War): une musique nouvelle émane des obus reprogrammés en instruments de paix. Les animaux ont une place de choix dans son œuvre, ils sont acteurs, co-créateurs : performances et peintures réalisés par des escargots, le projet « Drone », film tourné par des pigeons voyageurs.

Passionnée par les peuples premiers, Léa Le Bricomte part à la rencontre des communautés autochtones du Canada, d’Amérique du Nord et du Brésil. Ses travaux récents l’amènent à travailler sur la transe chamanique avec l’ethnomusicienne Corine Sombrun. C’est lors d’une rencontre en 2015 avec Thomas Pizer, président d’Aquaverde et le chef Almir  Narayamoga Surui aux beaux-arts de Paris que commence son engagement pour l’Amazonie. En 2020 elle devient présidente de l’association Aquaverde France qui œuvre à soutenir des projets de reforestation menés par les peuples autochtones au Brésil.